6 Erreurs souvent commises par les nouveaux travailleurs autonomes

Que vous désiriez vous lancer à temps plein ou à temps partiel, de plus en plus de professionnels se tournent vers la pige et l’entrepreneuriat. Il s’agit d’une réalité très différente de celle des salariés. Personne n’est à l’abri d’un faux pas; par conséquent, voici six erreurs souvent commises par les nouveaux travailleurs autonomes et comment les éviter.

Ne pas prendre le temps de rencontrer un comptable

Si vous désirez devenir travailleur autonome, prenez le temps de prendre un rendez-vous avec un comptable, mais pas n’importe lequel. Comme il existe de nombreux conseillers en lien avec les finances, choisissez-en un qui connaît très bien la réalité particulière des travailleurs autonomes et leur législation.

Ensemble, vous pourrez faire un plan de match et voir s’il vaut mieux de vous incorporer ou non. Il serait aussi intéressant d’aborder des sujets comme les taxes, les déductions fiscales disponibles, les acomptes provisionnels et votre retraite. Plus vous serez préparé, plus il vous sera facile de plonger dans l’univers des travailleurs autonomes. Évidemment, vous pouvez utiliser Bankeo pour trouver un comptable qui répondra à vos besoins.

Garder un tarif et une mentalité de salarié

Une erreur souvent commise par les nouveaux travailleurs autonomes est de garder une mentalité de salarié. Comme la plupart n’ont connu que cette réalité, ils utilisent ce qu’ils ont appris dans le monde de l’entrepreneuriat. Malheureusement, pour réussir en tant que travailleur autonome, il faut se défaire de ces idées. Voici deux exemples:

Un travailleur autonome est davantage un partenaire d’affaires d’un salarié:

En effet, un travailleur autonome n’est pas l’employé de son client, mais un partenaire ou un collaborateur. C’est une relation d’égal à égal. Par exemple, le client ne peut pas obliger le travailleur autonome à ne travailler que pour lui ou à travailler de son bureau.

Pour avoir une qualité de vie décente, je dois demander plus qu’un salarié:

Pourquoi les tarifs d’un travailleur autonome sont-ils aussi élevés? La raison est simple, un travailleur autonome a plusieurs dépenses. Il doit aussi financer ses taxes, ses vacances, sa retraite et ses assurances. Son temps facturable est aussi moindre que celui d’un salarié. Selon des calculs, un travailleur autonome devrait miser un tarif horaire d’au moins 40$ pour vivre décemment.

Ne pas s’entourer de professionnels

La plupart des pigistes et des travailleurs autonomes portent plusieurs chapeaux. Ils sont responsables de trouver des contrats, de la facturation, la comptabilité, le suivi avec les clients, la promotion de leur entreprise, etc. Au bout d’un moment, cela peut devenir éreintant, tout spécialement si cela n’est pas votre domaine principal.

Par conséquent, comme mentionné pour notre première erreur, prenez le temps de vous entourer de professionnels. Cela peut être un comptable, un avocat en droit des affaires, un coach, mais aussi un gestionnaire de médias sociaux, un stratège, un designer graphique, etc. Une adjointe virtuelle peut certainement vous donner un coup de main au besoin. Par ailleurs, profitez-en aussi pour rencontrer d’autres travailleurs autonomes lors d’événements de réseautage. En plus d’accroître votre réseau, vous pourrez discuter avec des personnes traversant les mêmes défis que vous.

Ne pas avoir un contrat de service adapté à votre réalité

Pour se protéger et protéger sa relation d’affaires, il est de mise d’avoir un contrat de service. Cela devrait contenir les éléments sur les détails de la prestation de services comme son déroulement, les modalités de paiement, la propriété intellectuelle et la résiliation. Souvent, un simple échange de courriels n’est pas suffisant pour éviter les malentendus et les problèmes. Prenez le temps de rencontrer un avocat en droit du travail pour discuter de tout ce dont vous avez besoin pour vous protéger.

Nous profitons aussi de cette occasion pour vous rappeler qu’un contrat trouvé sur le web ne répondra sans doute pas à tous vos besoins.

Ne pas demander un acompte avant de commencer à travailler

Dans le même ordre d’idées, une autre erreur souvent commise par les nouveaux travailleurs autonomes est de ne pas demander un acompte avant de commencer à travailler. Il s’agit toutefois de quelque chose de plus en plus demandé dans le monde entrepreneurial et de la pige puisque cela permet de se protéger des mauvais payeurs.

Une fois le contrat signé, demandez un pourcentage du montant. Cela peut être fait en différents acomptes tout au long de la prestation. Certains pigistes demandent 50% au début et 50% à la fin, tandis que d’autres préfèrent 30% au début, 30% à la mi-mandat et 40% avant d’envoyer les fichiers finaux. Peu importe votre façon de faire, n’oubliez pas de le mentionner sur votre contrat de service.

Ne pas utiliser un logiciel de comptabilité pour vous aider

Finalement, lorsqu’on devient pigiste ou travailleur autonome, on peut rapidement se sentir dépassé par tout ce qui est en lien avec sa comptabilité, surtout si cela n’est pas votre champ d’expertise. Ai-je bien calculé mes taxes? Ai-je envoyé cette facture ou reçu le paiement? Ai-je pris le temps d’entrer toutes mes dépenses d’entreprise du mois dernier? Ai-je gardé tous mes reçus pour les déductions fiscales?

Heureusement, il existe de nombreux outils et logiciels de comptabilité pour vous aider et vous éviter des erreurs coûteuses, dont Momenteo. Par conséquent, oubliez les tableaux Excel compliqués et les boîtes à chaussure où ranger vos factures et avancez vers la modernité. Vous économiserez du temps et de l’argent.

Conclusion

Comme nous l’avons dit précédemment, il y a de fortes chances qu’en tant que travailleur autonome ou pigiste vous faites des erreurs et c’est normal. Toutefois, nous espérons que vous saurez éviter celles que nous venons de présenter. N’oubliez pas de prendre le temps de vous entourer d’une équipe de feu et de garder en tête que vous n’êtes plus un employé, mais votre propre patron. Bon succès!

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